Aurélie B. : Portrait de la femme derrière l’escroquerie de Kiabi et son arrestation remarquée

Aurélie B. : Portrait de la femme derrière l'escroquerie de Kiabi et son arrestation remarquée

Qui est la femme qui a escroqué Kiabi ?

La femme qui a escroqué Kiabi est Aurélie B., une ancienne trésorière de l’enseigne âgée de 39 ans, interpellée en août 2024 en Corse. Elle est soupçonnée d’avoir détourné 100 millions d’euros par un stratagème sophistiqué utilisant un compte bancaire à l’étranger.

1. Identification et arrestation

1. Identification et arrestation

Aurélie B., âgée de 39 ans et originaire de Bordeaux, est l’ancienne trésorière de Kiabi mise en cause pour une fraude de grande ampleur. Le 12 août 2024, elle est arrêtée à l’aéroport de Figari, en Corse-du-Sud, alors qu’elle descend d’un jet privé. Cette arrestation met fin à une longue cavale luxueuse marquée par une traque policière internationale.

2. Montant, nature et méthode de l’escroquerie

  • Montant : environ 100 millions d’euros détournés.
  • Technique : Aurélie B. a ouvert un compte bancaire à l’étranger en usurpant l’identité d’un cadre supérieur de Kiabi. Elle a transféré la somme sur ce compte sous prétexte de sécuriser et de faire fructifier l’argent.
  • Stratagème : L’argent a été fait transiter entre plusieurs comptes afin d’échapper au traçage, méthode dite des « comptes rebonds ».
  • Découverte : La fraude a été découverte à l’été 2024, après que la trésorière a quitté l’entreprise.

Lors de son arrestation, la police a saisi environ 500 000 euros en bijoux et vêtements de luxe, témoignant du train de vie ostentatoire de la suspecte.

3. Procédure judiciaire

Aurélie B. est mise en examen pour escroquerie et blanchiment en bande organisée. Elle est placée en détention provisoire suite à sa comparution devant le parquet de Paris. Les enquêteurs ont découvert qu’elle avait déjà été condamnée à deux ans de prison avec sursis pour une escroquerie antérieure d’un montant de 800 000 euros.

4. Profil et vie après Kiabi

Après avoir quitté Kiabi, Aurélie B. s’installe à Miami où elle développe plusieurs sociétés dans le domaine du luxe, de l’événementiel et du design. Elle mène un style de vie très visible sur les réseaux sociaux, avec des voyages, des voitures haut de gamme et des résidences luxueuses.

Avant son arrestation, un magazine américain de luxe la présentait comme une architecte d’intérieur réputée dans le sud de la Floride. Elle mène cette double vie, affichant une réussite financière sans que personne ne soupçonne ses actes frauduleux.

5. Conséquences pour Kiabi

Kiabi a confirmé avoir été victime d’une fraude sophistiquée sans que cela n’affecte sa stabilité financière. La direction a engagé toutes les mesures nécessaires, y compris judiciaires, pour récupérer les sommes détournées et assurer la continuité de ses activités.

Points clés

  • Aurélie B., 39 ans, ancienne trésorière de Kiabi, est accusée d’une fraude de 100 millions d’euros.
  • Elle a utilisé un compte bancaire à l’étranger et usurpé une identité pour détourner l’argent.
  • Arrêtée en Corse en août 2024 après une traque internationale.
  • Déjà condamnée pour une autre escroquerie en 2023.
  • Menait une vie luxueuse post-Kiabi, notamment à Miami.
  • Kiabi assure que cette fraude n’affecte pas sa santé financière et poursuit les démarches judiciaires.

Qui est la femme qui a escroqué Kiabi ? Le portrait d’Aurélie B.

Aurélie B., ancienne trésorière de Kiabi âgée de 39 ans, est au cœur de l’une des plus grandes escroqueries financières récentes en entreprise en France. Elle est soupçonnée d’avoir détourné plus de 100 millions d’euros des caisses de l’enseigne, avant d’être interpellée à l’aéroport de Figari en Corse en août 2024, au sortir d’un jet privé chargé de biens de luxe.

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Plongeons dans le récit étonnant de cette affaire qui dépeint une histoire de supercherie, de fuite somptueuse et de justice qui rattrape une vie luxueuse.

De trésorière responsable à fraudeuse sophistiquée

Aurélie B. travaillait chez Kiabi, un acteur majeur dans l’univers du textile, comme trésorière. C’était la femme de confiance chargée de gérer les finances de l’entreprise. En juillet 2023, elle ouvre un compte à l’étranger au nom de Kiabi, affirmant vouloir faire fructifier 100 millions d’euros. Mais ce capital disparaît : une fraude sophistiquée qui consiste à détourner l’argent via un système de comptes rebonds sur lesquels les fonds passent puis s’évaporent.

Pour complexifier l’affaire, elle aurait usurpé l’identité d’un cadre supérieur de l’enseigne pour réaliser ces transferts. Cette méthode démontre un plan mûrement préparé, sur une période étendue, exploitant sa position interne pour échapper à toute suspicion immédiate.

Une vie de luxe affichée en pleine cavale

Mais comment passe-t-on d’une humble trésorière à une figure de la haute société à Miami ? Après avoir quitté Kiabi, auréolée de sa fortune volée, Aurélie B. s’installe en Floride. Elle lance plusieurs sociétés dans le design et l’événementiel haut de gamme, notamment EBH Group et Haute Design by Aurélie B. LLC. Elle apparaît même en couverture d’un magazine de luxe américain, célébrée comme architecte d’intérieur incontournable du sud de la Floride.

Sur les réseaux sociaux, elle n’hésite pas à exhiber cette richesse soudaine : restaurants chics, villas somptueuses, voitures de luxe, voyages VIP à Mykonos… une vie de conte de fées qui soulève un sourcil sceptique.

L’arrestation : une fin de cavale remarquée

Sa traque prend fin le 18 août 2024 à l’aéroport de Figari, en Corse-du-Sud. Aurélie B. est interceptée en descendant d’un jet privé, non sans ses 500 000 euros de bijoux et objets de luxe. La scène semble presque cinématographique, révélant le contraste entre une vie d’opulence et la justice qui retombe enfin.

Les enquêteurs la placent en détention provisoire, puis la mettent en examen pour escroquerie et blanchiment en bande organisée. Une procédure judiciaire qui promet une affaire longue et médiatique.

Un passé judiciaire qui sonnait déjà l’alerte

Ce n’est pas la première fois qu’Aurélie B. est mêlée à des affaires judiciaires. Quelques semaines avant le colossal détournement chez Kiabi, elle est condamnée par le tribunal correctionnel de Paris à deux ans de prison avec sursis, pour un autre détournement de 800 000 euros qui concernait une autre société.

Cette information éclaire d’un jour nouveau la méfiance : ses précédents judiciaires auraient pu signaler un risque, mais malgré cela, elle a pu accéder à un poste où elle a manœuvré des centaines de millions d’euros.

Kiabi : impact et réaction face à la fraude

Inévitablement, cette affaire fait trembler Kiabi. L’entreprise confirme avoir subi une fraude importante et sophistiquée mais rassure ses partenaires et clients : la solidité financière de la marque n’est pas ébranlée et la trajectoire annuelle reste positive. Des procédures judiciaires sont en cours pour tenter de récupérer les sommes perdues.

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Il s’agit pour Kiabi d’un paradoxe : une perte énorme d’argent contrastant avec une stabilité affichée. La confiance en l’autonomie et le contrôle interne est remise en question.

Que retenir de cette histoire ?

  • Le pouvoir et le danger des responsabilités financières. Aurélie B. illustre comment un poste à haute responsabilité peut, entre de mauvaises mains, devenir un levier pour un incroyable détournement d’argent.
  • L’importance de la vigilance et du contrôle renforcé. Kiabi n’a pas détecté immédiatement l’arnaque, révélant une faille dans la surveillance des opérations financières internes.
  • La tentation des faux-semblants. La fuite en jet privé, la vie flamboyante à Miami, la façade d’une entrepreneuse dans le luxe : tout cela masque une malversation spectaculaire.
  • Le poids des antécédents judiciaires. Un rappel que les erreurs passées peuvent annoncer une récidive, mais que souvent, elles ne suffisent pas à empêcher le pire.

Quelques questions à méditer :

Faut-il repenser profondément les méthodes de contrôle interne dans les grandes entreprises ? Peut-on se fier à l’image sociale habituelle d’un collaborateur pour juger ses risques ? Quel système met-on en place pour éviter de futures cabrioles financières aussi audacieuses ?

Épilogue : une femme sur plusieurs scènes

Aurélie B. ressemble à une héroïne de roman d’espionnage financier. De Bordeaux à la Corse, de Paris à Miami, elle jongle entre identité professionnelle, vie mondaine et pratiques frauduleuses. Ce récit laisse un goût amer sur la confiance accordée, mais confirme que la justice, même si parfois tardive, finit par rattraper les méfaits.

Que son procès, à venir, éclaire tous ces pans encore obscurs de cette spectaculaire escroquerie.


Qui est la femme qui a escroqué Kiabi ?

Il s’agit d’Aurélie B., une ancienne trésorière de Kiabi âgée de 39 ans. Elle a été arrêtée en Corse en août 2024 après une fraude massive.

Comment Aurélie B. a-t-elle détourné l’argent de Kiabi ?

En 2023, elle a ouvert un compte bancaire à l’étranger en usurpant l’identité d’un cadre afin de transférer 100 millions d’euros. L’argent a ensuite été déplacé entre plusieurs comptes pour disparaître.

Quels biens ont été saisis lors de son arrestation ?

Elle possédait environ 500 000 euros en bijoux, vêtements et objets de luxe au moment de son interpellation à l’aéroport de Figari, en Corse.

Quel est le profil judiciaire d’Aurélie B. ?

Elle a déjà été condamnée à deux ans de prison avec sursis pour une précédente escroquerie de 800 000 euros commise dans une autre entreprise.

Quelles ont été les réactions de Kiabi après la découverte de la fraude ?

Kiabi a confirmé la fraude, assuré que sa solidité financière n’était pas remise en cause, et engagé des procédures judiciaires pour récupérer les fonds.

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