Scandale financier : la trésorière de Kiabi détourne 100 millions d’euros

Scandale financier : la trésorière de Kiabi détourne 100 millions d'euros

Trésorière de Kiabi qui a détourné 100 millions d’euros : un scandale financier majeur

Une ancienne trésorière de Kiabi, Aurélie B., est soupçonnée d’avoir détourné la somme colossale de 100 millions d’euros, comme confirmé par le groupe en septembre 2024. Cette affaire révèle une fraude d’une ampleur inédite au sein du secteur du prêt-à-porter.

Contexte et révélation de la fraude

Contexte et révélation de la fraude

Kiabi, enseigne majeure du prêt-à-porter avec plus de 600 points de vente dans 28 pays, a découvert en juillet 2024 une disparition importante de fonds. Cette fraude financière sophistiquée vise près de 4 % de son chiffre d’affaires 2023, estimé à 2,2 milliards d’euros. Franceinfo a été la première source à révéler cette affaire au public.

L’ancienne trésorière, Aurélie B., âgée de 39 ans, a été interpellée en Corse en août 2024. Elle est mise en examen et écrouée dans le cadre de cette enquête. Depuis plusieurs mois, elle s’était installée à Miami, vivant un train de vie fastueux financé par cet argent détourné.

Parcours professionnel et détournements antérieurs

Aurélie B. est entrée dans le secteur financier en 2017, notamment à l’INSEEC à Paris, où son expertise en trésorerie était reconnue. Cependant, une enquête ultérieure a confirmé des fausses déclarations de diplômes, notamment auprès d’instituts britanniques et français. Elle n’avait jamais validé ses formations.

À l’INSEEC, elle effectuait déjà des détournements importants (760 000 euros), en modifiant avec Photoshop les IBAN des factures à payer. Ces manipulations, répétées environ quarante fois, passaient inaperçues malgré le contrôle de deux échelons supérieurs. Comme l’a expliqué son avocate, Me Mélanie Portalis :

“Photoshop, elle enlevait l’IBAN, et elle mettait un nouvel IBAN.”

Avant cela, Aurélie B. avait admis une utilisation abusive de la carte professionnelle chez Cultura, où elle avait travaillé auparavant. Cette affaire n’avait pas donné lieu à une plainte à l’époque.

Embauche chez Kiabi et gestion des millions

Après son procès à l’INSEEC, le groupe Kiabi l’a recrutée sans connaître ses antécédents judiciaires. En 2023-2024, elle gère un placement de 100 millions d’euros pour Kiabi dans une banque allemande. Lors d’une demande de récupération des fonds, l’argent a disparu sans explication.

Kiabi confirme dans son communiqué officiel le respect des procédures internes strictes. Néanmoins, Aurélie B. aurait contourné les dispositifs de sécurité sophistiqués. Un syndicaliste témoigne :

“Tout ce qui est interne logiquement, c’est contrôlé : la moindre facture, le moindre truc, il faut justifier.”

Méthode du détournement et hypothèses

Selon l’expert Jean-Marc Allouët, ce type de fraude demande au moins la participation de trois personnes : le demandeur, l’exécutant et le validateur. Il suppose une usurpation d’identité ou une faille dans les systèmes. Aurélie B. aurait usurpé l’identité de la présidente de Kiabi pour faire transférer les fonds vers la Turquie.

Enquête judiciaire et suites

Le parquet de Paris a ouvert une enquête après la plainte déposée par Kiabi. Aurélie B. est mise en examen et placée en détention provisoire. Ses avocats n’ont pas souhaité faire de commentaires. Elle demeure présumée innocente selon le droit français.

Impact pour Kiabi et destination des fonds

Le vol des 100 millions d’euros affecte significativement les comptes de Kiabi, représentant environ 4 % du chiffre d’affaires annuel. Les fonds détournés auraient été placés sur un compte étranger en Europe avant de financer l’achat d’un appartement de luxe à Miami, où la suspecte apparaît désormais dans des cercles aisés.

Résumé des faits clés

  • Durée du détournement principal : Été 2023 à 2024.
  • Montant détourné : 100 millions d’euros.
  • Méthode initiale : falsification d’IBAN et usurpation d’identité.
  • Antécédents : Fraudes antérieures à l’INSEEC (760 000 euros) et abus de carte chez Cultura.
  • Procédure judiciaire en cours avec mise en examen et détention provisoire.
  • Utilisation des fonds : achat immobilier de luxe et vie fastueuse à Miami.
  • Conséquences financières : perte de près de 4 % du chiffre d’affaires 2023 de Kiabi.

Conclusion

L’affaire de la trésorière de Kiabi fait émerger des failles à plusieurs niveaux, notamment dans le contrôle interne et la vérification des profils lors d’embauches. La sophistication de la fraude, combinée à des méthodes de contournement avancées, interpelle le secteur du contrôle financier. Cette affaire reste en cours d’investigation, et la présomption d’innocence prévaut juridiquement.

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Trésorière de Kiabi qui a détourné 100 millions d’euros : l’incroyable déroute d’Aurélie B.

Alors, comment une trésorière de Kiabi a-t-elle pu siphonner 100 millions d’euros de son employeur sans que personne ne s’en aperçoive immédiatement ? Le voile se lève aujourd’hui sur cette affaire ahurissante mêlant fraude, usurpation d’identité et négligences internes. Retour sur les faits, les méthodes, et les enseignements à tirer de ce scandale financier XXL.

Une carrière sous tension : d’INSEEC à Kiabi

Aurélie B., cette femme de 39 ans, entre dans le monde professionnel au sein de l’INSEEC Paris en 2017, affichant une confiance à toute épreuve. On la décrit comme une véritable spécialiste de la trésorerie, pleine d’initiative. Dommage que son parcours académique soit plus flou qu’une silhouette au brouillard.

En effet, toutes ses prétentions de diplômes se révèlent suspectes : ni Bordeaux, ni un prestigieux établissement britannique ne retrouvent trace d’elle dans leurs registres. Un détail qui aurait pu alerter, mais il ne le fit pas.

Un peu comme quelqu’un qui arrive à la fête sans invitation, Aurélie se place rapidement au cœur des finances, et pas que…

Les premiers pas dans la fraude : le coup Photoshop à l’INSEEC

La démonstration de son audace apparaît vite. Grâce à des manipulations aussi grossières que surprenantes, elle détourne plusieurs centaines de milliers d’euros. La méthode ? Modifier l’IBAN sur des factures payées par l’école avec un logiciel de retouche (au secours Photoshop !).

« Photoshop, elle enlevait l’IBAN, et mettait un nouvel IBAN.» – Me Mélanie Portalis

Au total, elle réalise une quarantaine d’opérations frauduleuses, exploitant simplement le manque de contrôle serré des supérieurs hiérarchiques. Résultat : plus de 760 000 euros envolés en moins d’un an, un licenciement, et des démêlés judiciaires qui ne l’arrêtent pas vraiment.

Une recette bien rodée : un abus à Cultura et des tours tordus en trésorerie

Aurélie confiera plus tard que ses détournements à l’INSEEC ont servi à « rembourser » une utilisation abusive d’une carte “affaires professionnelles” chez Cultura – une affaire passée sous silence puisque Cultura n’a jamais porté plainte.

Un parcours qui ressemble à une descente aux enfers pour cette spécialiste autoproclamée : conflits d’éthique, tromperies, et finalement une nouvelle embauche plus tard… les choses deviennent sérieuses.

Recrutée par Kiabi, mais sans les papiers sales

Étonnamment, malgré son passé judiciaire, Aurélie B. est recrutée chez Kiabi, grand groupe du prêt-à-porter rattaché à la famille Mulliez. Son nouveau poste ? Gérer un portefeuille énorme : un placement de 100 millions d’euros dans une banque allemande.

En 2023, cet argent disparaît mystérieusement. Impossible de le récupérer. Kiabi découvre à l’été que ce trésor s’est volatilisé quelque part entre leurs coffres virtuels et une destination inconnue.

Ici, la question brûlante est : comment un vol aussi gigantesque a-t-il pu se produire dans une entreprise qui affirme avoir respecté toutes ses procédures internes, réputées “robustes” ?

La fraude qui défie la logique interne

Des syndicalistes et experts financiers s’interrogent. Pour Jean-Marc Allouët, spécialiste des risques financiers :

« C’est impossible qu’elle ait fait cela seule. Il faut au moins trois personnes : demandeur, exécutant, validateur. »

Les documents divulgués suggèrent qu’Aurélie aurait usurpé l’identité même de la présidente du groupe pour ordonner un transfert vers la Turquie. Une usurpation directe et très audacieuse !

En clair, la fraude n’est pas qu’un simple coup manqué de comptabilité. C’est une opération sophistiquée, qui souligne la faille des contrôles même dans une grande structure comme Kiabi.

Du bureau à Miami : une vie de luxe construite sur le bluff

Une fois l’argent disparu, Aurélie B. ne reste pas dans l’ombre. Elle s’envole vers Miami, où elle mène grand train, s’imposant dans le monde du luxe et de la jet-set. Un contraste saisissant avec son image professionnelle antérieure.

Les enquêteurs la retrouvent facilement, profitant de ce train de vie dispendieux qu’elle s’est offert sans héritage ni revenus légaux apparents.

Le rouleau compresseur judiciaire s’enclenche

Suite à la plainte déposée par Kiabi, le Parquet de Paris ouvre une enquête en 2024. Aurélie est interpellée en Corse, mise en examen puis placée en détention provisoire. Ses avocats restent discrets, et la présumée coupable bénéficie toujours de la présomption d’innocence.

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Une procédure en cours qui promet de dévoiler encore plus de secrets sur cette incroyable dérive.

Quelles leçons tirer de cette affaire ?

  • La vigilance sur les diplômes et antécédents professionnels ne doit pas être prise à la légère. Aurélie avait falsifié ses titres, un signal d’alarme ignoré.
  • Les contrôles internes, aussi “robustes” soient-ils, peuvent être contournés. Kiabi a respecté ses procédures, pourtant un trou béant a permis ce détournement.
  • La complicité interne ou au moins un certain niveau de recoupement non détecté est très probable. Cela questionne la culture d’entreprise et la hiérarchie.
  • Gérer de tels montants nécessite une supervision multi-niveaux stricte. Ce drame met en garde contre la trop grande confiance accordée à une seule personne.

Kiabi, une victime impensable

Avec 2,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023, voler 100 millions d’euros représente un choc majeur, soit environ 4 % des revenus. Pourtant, l’enseigne cousue serré du Nord de la France, leader du prêt-à-porter féminin en France, se considère aujourd’hui victime d’une “fraude financière d’ampleur”.

Une bonne nouvelle néanmoins : ce dérapage ne semble pas compromettre la solidité du groupe, mais la leçon est sévère.

Le scandale Kiabi : un rappel brutal

Cette histoire est un rappel cinglant que même les entreprises les mieux établies peuvent être prises au dépourvu. Entre un faux diplôme, des manipulations Photoshop, la confiance excessive, et un détournement de 100 millions d’euros, il y a un récit digne d’un thriller financier.

Alors, que faire ?

  • Adopter des vérifications rigoureuses des antécédents lors des recrutements.
  • Mettre en place des contrôles croisés et des doubles validations, notamment sur les déplacements financiers importants.
  • Encourager une culture d’entreprise où l’alerte et la transparence priment sur la hiérarchie aveugle.

Votre entreprise est-elle à l’abri ?

Face à cette affaire, chaque société devrait se poser ces questions simples : Mes contrôles sont-ils suffisants contre une fraude interne ? Ma trésorerie a-t-elle des esprits suspects à gérer ? La confiance aveugle nuit-elle plus qu’elle n’aide ?

Soyez honnête : combien de temps faudrait-il à une Aurélie B. pour faire son coup chez vous ?

En définitive, l’histoire d’Aurélie B. à Kiabi est un avertissement crucial. La confiance aveugle, les procédés obsolètes et la faiblesse dans le contrôle peuvent coûter des centaines de millions. Pour les entreprises, l’heure est à la vigilance renforcée, pour ne pas que ce genre d’“incroyable dérive” devienne un mauvais souvenir à éviter, plutôt qu’un fait divers à déplorer.


Quelles méthodes Aurélie B. a-t-elle utilisées pour détourner l’argent chez Kiabi ?

Aurélie B. aurait usurpé l’identité de la présidente du groupe pour ordonner un transfert vers la Turquie. Elle a contourné les procédures, probablement en exploitant une faille logicielle, et pourrait avoir bénéficié d’une complicité interne.

Comment Kiabi a-t-elle découvert la fraude de 100 millions d’euros ?

La fraude a été révélée en juillet 2024 lors d’un contrôle interne. Kiabi a confirmé l’escroquerie en septembre, après avoir constaté la disparition des fonds confiés à Aurélie B. en banque allemande.

Quels antécédents frauduleux Aurélie B. avait-elle avant son emploi chez Kiabi ?

Elle avait déjà détourné 760 000 euros à l’INSEEC en falsifiant des factures avec Photoshop. Elle avait aussi abusé d’une carte professionnelle chez Cultura, sans que l’entreprise porte plainte.

Pourquoi Kiabi n’a-t-elle pas détecté le passé judiciaire d’Aurélie B. avant de l’embaucher ?

Kiabi ignorait ses antécédents. Aurélie B. a été recrutée sans que l’entreprise ne vérifie ses démêlés judiciaires malgré son passé en fraude, ce qui a facilité la fraude majeure ultérieure.

Quel est l’état actuel de l’enquête judiciaire contre Aurélie B. ?

Elle a été interpellée en août 2024, mise en examen et placée en détention provisoire. L’enquête est toujours en cours, et elle reste présumée innocente jusqu’à sa condamnation.

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